Instruction technique DGAL/SDSBEA/2022-868 du 25 novembre 2022 : Influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) – Modalités de réalisation des contrôles en exploitation par les services de l’Etat, et leurs délégataires, autres que les DD(ets)PP

Date de signature :25/11/2022 Statut du texte :En vigueur
Date de publication :01/12/2022 Emetteur :Ministère de l'agriculture et de la souveraine alimentaire
Consolidée le : Source :BO Agriculture n°49 du 1er décembre 2022
Date d'entrée en vigueur :02/12/2022
Instruction technique DGAL/SDSBEA/2022-868 du 25 novembre 2022 :  Influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) – Modalités de réalisation des contrôles en exploitation par les services de l’Etat, et leurs délégataires, autres que les DD(ets)PP 
 
Direction générale de l'alimentation
Service des actions sanitaires

Sous-direction de la santé et du bien-être animal
Bureau de la Santé Animale

251 rue de Vaugirard
75 732 PARIS CEDEX 15
0149554955
 
Instruction technique

DGAL/SDSBEA/2022-868

25/11/2022

 
 
Date de mise en application : Immédiate
Diffusion : Tout public
 
Cette instruction n'abroge aucune instruction.
Cette instruction ne modifie aucune instruction.
Nombre d'annexes : 0

 
Objet : Influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) – Modalités de réalisation des contrôles en exploitation par les services de l’Etat, et leurs délégataires, autres que les DD(ets)PP
 
Destinataires d'exécution
ASP
INAO
DREAL
DGPE
 
Destinataires d'information DRAAF
Destinataires d'information DAAF
Destinataires d'information DD(ETS)PP
Destinataires d'information DDT(M)
 
 
Résumé : La présente instruction technique décrit les modalités de réalisation des contrôles en exploitation par les services de l’Etat et leurs délégataires (autres que les DD(ETS)PP) dans un contexte de présence d’IAHP sur le territoire, notamment : conformité produit (DGPE), délégué à des organismes de contrôle ; Textes de référence :- Règlement (UE) 2016/429 du Parlement Européen et du Conseil du 9 mars 2016 relatif aux maladies animales transmissibles et modifiant et abrogeant certains actes dans le domaine de la santé animale (« législation sur la santé animale ») ;  
La présente instruction a pour objectif de fixer une approche harmonisée pour la réalisation des contrôles en exploitation par les services de l'Etat (hors direction départementale (de l'emploi, du travail, des solidarités) et de la protection de populations - DD(ETS)PP), et leurs délégataires, dans le cadre de la présence d'IAHP sur le territoire, notamment: CONTEXTE SANITAIRE
Entre novembre 2021 et mai 2022, la France a connu un épisode d'influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) particulièrement virulent, avec de nombreux foyers en élevages et l'abattage d'environ 20 millions de volailles. La contamination s'est maintenue dans la faune sauvage résidente tout au long de l'été 2022, des foyers en élevage ont de nouveau été détectés dès août 2022 et le niveau de risque a été réévalué.
 
Des épisodes d'IAHP sont appelés à se reproduire régulièrement à la faveur, notamment, de la baisse des températures et des migrations d'oiseaux sauvages. La situation sanitaire en France (et dans le monde) peut être connue de différentes manières: Dans ce contexte, la présente instruction a pour objectifs de présenter les différentes situations épidémiologiques de l'IAHP autorisant ou interdisant les contrôles de l'Etat et de ses délégataires (hors DD(ets)PP) sur l'ensemble du territoire et de rappeler les mesures de biosécurité à mettre en place lors d'un contrôle en élevage détenant des volailles. Elle précise également les modalités pour accéder aux informations nécessaires à l'application de cette présente instruction.
 
Elle a vocation, autant que possible, à apporter aux services de contrôle de l'Etat (hors DD(ETS)PP) et leurs délégataires une réponse pérenne et pragmatique face aux épizooties d'IAHP.
 
I. REGLEMENTATION 
1. Niveau de risque épizootique au regard de l'influenza aviaire hautement pathogène

Par arrêté ministériel du 16 mars 2016 relatif aux niveaux de risque épizootique au regard de l'influenza aviaire hautement pathogène (IAHP), la France a déterminé 3 niveaux de risque vis­ à-vis de l'influenza aviaire hautement pathogène dans l'avifaune sauvage libre: Ces catégories reposent sur la contamination de la faune sauvage et de l'environnement par des virus IAHP. Par conséquent, les mesures de biosécurité sont de plus en plus exigeantes dès que le niveau de risque passe de« négligeable» à «modéré» puis de« modéré» à «élevé». Cette classification est déterminée par un arrêté ministériel. 

2. Zones relatives à la gestion de l'influenza aviaire hautement pathogène
La réglementation relative à l'influenza aviaire définit 2 types de zones :

De plus amples informations sur ces zones sont présentées aux points suivants.

2.1. Zones à risque particulier et zones à risque de diffusion 
Les ZRP et les ZRD correspondent à des zones où le risque d'introduction ou de diffusion lié à l'IAHP est plus important. Elles ont été délimitées par arrêté ministériel et, sauf évolution majeure de la biodiversité ou des pratiques d'élevage, leurs limites sont définitives.

Les mesures appliquées dans ces zones sont essentiellement liées à la prévention, lorsque la absente du niveau épizootique l'IAHP est c'est-à-dire maladie est territoire.
Si le de risque vis-à-vis  de classifié de « modéré » (voir point 11.2.), seules les ZRP et les ZRD sont concernées par des mesures renforcées de prévention.
Elles sont néanmoins toujours prises en compte en cas d'épizootie, car, le risque étant plus élevé dans ces zones, une exigence accrue est en général associée aux mesures de lutte déployées dans ces zones. 

Zone à risque particulier
Une ZRP est une zone dans laquelle les conditions naturelles augmentent le risque de contamination des élevages par la faune sauvage. Elle peut être située au niveau d'un couloir de migration habituel des oiseaux sauvages ou correspondre à une zone humide où les oiseaux aiment se reposer.
 
La liste des communes en ZRP est définie en annexe Ill de l'arrêté ministériel du 16 mars 2016 relatif aux niveaux de risque vis-à-vis de l'influenza aviaire.
 
Zone à risque de diffusion
Une ZRD est une zone présentant une densité élevée d'élevages avicoles. Cette situation entraînant une proximité des exploitations, le risque de diffusion du virus augmente considérablement.
 
La liste des communes en ZRD est définie dans l'annexe de l'arrêté ministériel du 29 septembre 2021 relatif aux ZRD.

2.2 Zones réglementées (ZR) autour d'un foyer: zone de protection (ZP) et zone de surveillance (ZS) 
Lors de la détection d'un foyer IAHP au sein d'un établissement d'oiseaux captifs (élevages de volailles, mais également parc zoologique, animalerie, basse-cour ...), le préfet détermine autour du site contaminé: Un arrêté préfectoral listant les communes concernées par la ZP et par la ZS est alors publié. La ZP et la ZS sont obligatoirement instaurées, conformément au règlement (UE) 2020/687 relatif à la prévention de certaines maladies animales et à la lutte contre celles-ci.
D'autres zones réglementées peuvent exister mais ne conditionnent pas les contrôles dans la présente instruction.
 

3.Restrictions d'accès aux exploitations avicoles
Seules les zones réglementées (ZP et ZS) et les ZRD imposent des limitations voire interdictions aux intervenants extérieurs pour accéder aux exploitations avicoles.

Zones réglementées
Les sections 2 et 3 du règlement (UE) 2020/687 relatif à la prévention de certaines maladies animales et à la lutte contre celles-ci détaillent les mesures à mettre en œuvre respectivement dans la ZP et la ZS.
Parmi toutes ces mesures, sont appliquées« des mesures de biosécurité appropriées à toutes les personnes (...) qui entrent ou sortent de l'établissement (...) de manière à éviter tout risque de propagation de la maladie». L'exploitant doit également « tenir des registres de toutes les personnes qui se rendent dans l'établissement ».
 
L'arrêté ministériel du 18 janvier 2008 fixant des mesures techniques et administratives à la lutte contre l'influenza aviaire indique « L'accès à ces exploitations doit être réservé aux seules personnes indispensables à la tenue de l'élevage. Ces personnes sont tenues d'observer les règles de biosécurité permettant d'éviter la propagation de l'influenza aviaire. »
 
Zone à risque de diffusion
L'arrêté ministériel du 29 septembre 2021 relatif aux ZRD précise « Lorsque le niveau de risque défini par l'arrêté du 16 mars 2016 susvisé est « élevé», les mesures suivantes s'appliquent dans tous les élevages de volailles des communes en zone à risque de diffusion : (...) 2. L'accès des intervenants extérieurs à la zone professionnelle des élevages (...) est limité aux seules situations d'urgence ou de stricte nécessité. En cas d'intervention, les personnes extérieures mettent en place des mesures de biosécurité visant à prévenir le risque d'introduction et de diffusion des maladies (...) ».
 

Il. REALISATION DES CONTROLES PAR LES SERVICES DE L'ETAT, ET LEURS DELEGATAIRES, AUTRES QUE LA DD(ETS)PP

1. Autorisation de contrôle selon le niveau de risque épizootique et les zones relatives à la gestion de l'IAHP

L'annexe I présente un logigramme qui indique si le contrôle est autorisé ou interdit selon le niveau de risque épizootique et les zones relatives à la gestion de l'IAHP, à savoir ZRD, ZP et zs.

Pour toute commune située hors ZRD, ZP et ZS, des mesures de biosécurité de base sont requises pour tout contrôle sur place, quel que soit le niveau de risque.
 
Les termes utilisés dans le logigramme sont définis comme suit: Exemples: élevages de poulets de chair, de canards à foie gras ... destinés à
l'abattage Exemples : élevage laitier avec une basse-cour

2. Récolte des informations nécessaires pour appliquer le logigramme
La première étape consiste à déterminer si le contrôle de l'exploitation est autorisé ou interdit.
A cette fin, il convient de se référer au logigramme en annexe 1. 

Niveau de risque et communes en ZRD
Le niveau de risque fait l'objet d'un arrêté ministériel et l'information est disponible sur la page internet du Ministère de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire, régulièrement mise à jour:
https://agriculture.gouv.fr/influenza-aviaire-la-situation-en-france

La liste des communes en ZRD est disponible en annexe de l'arrêté ministériel du 29 septembre 2021 définissant les zones à risque de diffusion du virus de l'influenza aviaire1 :
https://www.legifrance.gouv.fr/1oda/id/JORFTEXT000044126709/2022-11-07/
 
Zones réglementées
La liste des communes en ZP et ZS est indiquée dans les arrêtés préfectoraux de zone publiés dans le recueil des actes administratifs de chaque département, ainsi que dans les décisions d'exécution de la Commission concernant les mesures d'urgence motivée par l'apparition de foyers d'influenza aviaire hautement pathogène dans certains Etats membres.
 
Par ailleurs, les DD(ets)PP renseignent les zones règlementées dans un système d'information, consultable sur la plateforme PIGMA.
Les liens vers la plateforme PIGMA sont les suivants: Fiches de Métadonnées :
https://www.pigma.org/portail/fr/recherche?q=grippe%20aviaire&sort=­relevance&responsiblePa rty.orga nisationName=GIP%20A TGERI Visionneuse: https://www.pigma.org/onegeo-maps/#/map/211
 
Prévenir en amont la DD(ETS)PP du département de l'exploitation de la réalisation de ce contrôle est fortement recommandé. Cette action permettra de prendre connaissance d'éventuelles mesures supplémentaires mises en place par arrêté préfectoral, d'une part, et de favoriser la communication et la bonne entente entre services de l'Etat et leurs délégataires, d'autre part.
 
Lors de contrôle inopiné dans un établissement autre qu'avicole, le contrôleur prépare sa visite en imaginant la présence de volailles non déclarées (basse-cour ou véritable production). Il prévoit donc systématiquement de mettre en œuvre les mesures renforcées de biosécurité décrites au point 111. de la présente instruction.

3. Mesures à mettre en œuvre durant le contrôle
Les conditions de contrôle énoncées ci-dessous sont valables quelle que soit l'espèce de volaille (galliformes, palmipèdes, phasianidés, anatidés).

Début du contrôle
A son arrivée à l'exploitation, le contrôleur rappelle les mesures de biosécurité qui seront appliquées et, si besoin, les répète pendant ses déplacements sur le site.
Lors de contrôle inopiné d'une exploitation autre qu'avicole, le contrôleur se gare dans la zone publique (comme prévu par les mesures renforcées de biosécurité détaillées au point 111.3.) et se fait confirmer auprès de l'éleveur la présence ou l'absence de volailles avant d'entrer dans l'exploitation. Le cas échéant, les mesures renforcées de biosécurité sont appliquées.

Pendant le contrôle
Le contrôleur respecte la biosécurité à tout moment durant sa v1s1te. Le logigramme en annexe I indique les situations durant lesquelles doivent être appliquées les mesures minimales (voir point 111.2.) ou renforcées (voir point 111.3.) de biosécurité.
Lors d'un contrôle d'une exploitation autre qu'avicole, si le contrôleur constate la présence de volailles non préalablement signalées, il met immédiatement en œuvre les mesures de biosécurité renforcées qui peuvent encore l'être.
 
Après le contrôle
Au moment de quitter l'exploitation,les mesures de nettoyage et désinfection sont appliquées conformément aux points 111.2. et 111.3. de la présente instruction.
Lors d'un contrôle d'une exploitation autre qu'avicole, si le contrôleur constate la présence de volailles non préalablement signalées, il informe sa hiérarchie à son retour de mission de l'absence de signalement préalable. Cette information doit ensuite être communiquée à la DD(ETS)PP et à la direction départementale des territoires (et de la mer) (DDT(M)). L'organisme de contrôle garde trace de ce constat.

III. MESURES DE BIOSECURITE

1. Considérations générales

Le règlement (UE) 2016/429 relatif aux maladies animales transmissibles (« législation sur la santé animale») définit la biosécurité comme « l'ensemble des mesures de gestion et des mesures matériel/es destinées à réduire le risque d'introduction, de développement et de propagation des maladies ».
La biosécurité s'applique :

Selon la situation épidémiologique et face à un risque accru, les mesures de biosécurité initiales instaurées dans une exploitation peuvent être renforcées (voir point 3).
 
Ce document étant établi à la suite des multiples épizooties d'IAHP qu'a connues et que connaît encore la France, seule la filière avicole sera évoquée dans la présente instruction. Les mesures de biosécurité applicables aux élevage avicoles sont décrites dans l'arrêté ministériel du 29 septembre 2021 relatif à la biosécurité.

2. Mesures minimales de biosécurité
Ces mesures sont appliquées lorsque la maladie est absente du pays (statut OMSA « indemne d'influenza aviaire») ou selon le logigramme en annexe 1.

Nettoyage et désinfection
Avant d'entrer dans la zone professionnelle ou dans la zone d'élevage2 de l'exploitation et après l'avoir quittée, le contrôleur effectue un nettoyage par brossage sous jet d'eau puis désinfecte ses chaussants (bottes...). La désinfection est réalisée à l'aide d'un produit approprié, par exemple VIRKON.
L'utilisation de surbottes est recommandée. Dans ce cas, au terme du contrôle, elles sont introduites dans un sac poubelle qui est ensuite fermé et laissé sur l'exploitation, pour destruction sur site.

Animaux
Lors du contrôle, les animaux ne doivent pas être touchés. En cas de contact, le contrôleur procède à un lavage des mains à l'eau et au savon ou au gel hydroalcoolique.

Equipement
Selon le plan de biosécurité établi par l'éleveur et à sa demande, l'utilisation d'une combinaison jetable standard et de surbottes peut s'ajouter aux mesures ci-dessus.

3. Mesures renforcées de biosécurité
Ces mesures sont appliquées en cas d'épizooties. Elles se basent sur les prescriptions minimales citées au point 2 mais sont plus exigeantes.

Accès à l'exploitation
Lors de son arrivée sur l'exploitation agricole, le contrôleur prend soin de garer son véhicule dans la zone publique, à distance (plusieurs dizaines de mètres si possible) de la zone professionnelle ou de la zone d'élevage de l'exploitation et en sécurité. Il termine son chemin à pied.

Equipement
Le contrôleur s'équipe d'une combinaison jetable (si possible avec capuche), d'une charlotte et de surbottes. Si la nature du contrôle prévoit un contact avec les animaux ou toute(s) matière(s) organique(s) (exemple: fientes, plumes ...), des gants et idéalement des manchettes complètent l'équipement.
Au terme du contrôle, ces équipements sont introduits dans un sac poubelle qui est ensuite fermé et laissé sur l'exploitation.

Nettoyage et désinfection
Avant d'entrer dans la zone professionnelle ou dans la zone d'élevage de l'exploitation et après l'avoir quittée, le contrôleur nettoie par brossage sous jet d'eau ses chaussants (bottes...) L'utilisation de surbottes est obligatoire. Au terme du contrôle, elles sont introduites dans un sac poubelle qui est ensuite fermé et laissé sur l'exploitation.

Le véhicule n'ayant pas pénétré dans les zones professionnelle et d'élevage (voir point« Accès à l'exploitation»), une simple désinfection suffit. Les éléments soumis à projection sont à privilégier : roues et passages de roues, bas de caisse, bouclier arrière (pare-chocs), porte de coffre (hayon). Pour réaliser cette opération de manière optimale, l'utilisation d'un pulvérisateur à lance est préconisée. La désinfection est réalisée à l'aide d'un produit approprié, par exemple VIRKON.
 
Le port de gants ne dispense pas d'un lavage des mains à l'eau et au savon ou au gel hydroalcoolique avant de reprendre son véhicule.

Animaux
Lors du contrôle, les animaux et toute(s) matière(s) organique(s) ne doivent pas être touchés. En cas de contact accidentel, le contrôleur procède à un lavage des mains à l'eau et au savon ou au gel hydroalcoolique.

Je vous prie de me faire part de toute(s) difficulté(s) dans la mise en œuvre de ces mesures.
 
La directrice générale de l'alimentation,
Maud FAIPOUX
                      
(1) Attention à bien consulter la version consolidée au moment du contrôle pour éviter toute incompréhension secondaire à une éventuelle mise à jour de l'arrêté ministériel.
(2) La biosécurité sépare l'exploitation en zone publique, zone professionnelle et zone d'élevage, les mesures étant graduellement de plus en plus strictes (voir annexe 1).

ANNEXE 1: LOGIGRAMME DE REALISATION DES CONTROLES DANS LE CONTEXTE IAH P
Le logigramme  ci-dessous  définit  les conditions  de réalisation  des contrôles  dans les exploitations dont la commune est concernée par l'influenza aviaire hautement pathogène.


ANNEXE Il : DEFINITION DES ZONES D'UNE EXPLOITATION AGRICOLE