Date de signature : | 09/01/2025 | Statut du texte : | En vigueur |
Date de publication : | 01/02/2025 | Emetteur : | Ministère de la transition écologique, de la biodiversité, de la forêt, de la mer et de la pêche |
Consolidée le : | Source : | JO du 1er février 2025 | |
Date d'entrée en vigueur : | 02/02/2025 |
Terme utilisé | Définition |
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Apprêts | Traitement physique ou chimique visant à conférer aux matières textiles des propriétés d'utilisation finale telles que des effets visuels, des caractéristiques de manipulation, l'étanchéité ou la non-inflammabilité. |
Bain de procédé | Solution ou suspension contenant des produits chimiques. |
Coefficient de partage n-octanol/eau | Rapport entre les concentrations d'équilibre d'une substance dissoute dans un système à deux phases composé des solvants largement non miscibles n-octanol et de l'eau. |
Contrecollage à la flamme | Collage d'étoffes à l'aide d'une feuille de mousse thermoplastique exposée à une flamme située avant les rouleaux de contrecollage. |
Désencollage | Prétraitement des matières textiles consistant à éliminer de l'étoffe les produits chimiques d'encollage. |
Émissions canalisées | Émissions de polluants atmosphériques à partir de tout type de conduite, canalisation, cheminée, etc. |
Émissions diffuses | Émissions atmosphériques non canalisées. |
Encollage | Imprégnation des fils par des produits chimiques visant à protéger le fil et à assurer la lubrification pendant le tissage. |
Fabrication d'étoffes | Fabrication d'étoffes par tissage ou par tricotage, par exemple. |
Fibres/matières cellulosiques | Les fibres/les matières cellulosiques comprennent le coton et la viscose. |
Flambage | Élimination des fibres à la surface de l'étoffe par passage de l'étoffe à travers une flamme ou des plaques chauffées. |
Flux massique | Masse d'une substance ou d'un paramètre donné qui est émise pendant une période de temps définie. |
Matières synthétiques | Les matières synthétiques comprennent le polyester, le polyamide et l'acrylique. |
Matières textiles | Fibres textiles et/ou textiles. |
Mesures en continu | Mesures réalisées à l'aide d'un système de mesure automatisé installé à demeure sur le site. |
Mesures périodiques | Mesures réalisées à intervalles de temps déterminés par des méthodes manuelles ou automatiques. |
Nettoyage à sec | Nettoyage des matières textiles au moyen d'un solvant organique. |
Prélavage | Prétraitement des matières textiles consistant à laver les matières textiles entrantes. |
Produits chimiques | Les substances et/ou mélanges, tels que définis à l'article 3 du règlement (CE) n° 1907/2006, qui sont utilisés durant le ou les procédés, y compris les produits chimiques d'encollage, les produits chimiques de blanchiment, les colorants, les pâtes d'impression et les produits chimiques d'ennoblissement. Les produits chimiques peuvent contenir des substances dangereuses et/ou des substances extrêmement préoccupantes. |
Rapport de bain | Pour un procédé en discontinu, rapport de poids entre les matières textiles sèches et le bain de procédé utilisé. |
Solvants organiques | Tout composé organique volatil utilisé pour l'un des usages suivants :
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Substances dangereuses | Les substances dangereuses telles que définies à l'article 3, point 18), de la directive 2010/75/UE. |
Substances extrêmement préoccupantes | Les substances répondant aux critères mentionnés à l'article 57 et inscrites sur la liste des substances extrêmement préoccupantes candidates, conformément au règlement (CE) n° 1907/2006 (REACH). |
Taux d'emport | Pour un procédé en continu, rapport de poids entre le liquide absorbé par les matières textiles et les matières textiles sèches. |
Taux d'emport résiduel | La capacité restante des matières textiles humides à absorber des liquides supplémentaires (après l'emport initial). |
Traitement thermique | Le traitement thermique des matières textiles comprend la thermofixation ou une étape de traitement (par exemple, séchage, polymérisation) des activités couvertes par les présentes conclusions sur les MTD (par exemple, enduction, teinture, prétraitement, apprêts, impression, contrecollage). |
Transformation majeure d'une unité | Modification profonde de la conception ou de la technologie d'une unité, avec adaptations majeures ou remplacement des procédés ou des techniques de réduction des émissions et des équipements associés. |
Unité existante | Une unité qui n'est pas une unité nouvelle. |
Unité nouvelle | Une unité autorisée pour la première fois sur le site de l'installation après le 20 décembre 2022, ou le remplacement complet d'une unité après le 20 décembre 2022. |
Volume d'air émis par kg de textile traité | Rapport entre le flux total d'effluents gazeux (exprimé en Nm3/h) provenant du point d'émission d'une unité de traitement de textiles (par exemple, rame thermique) et la quantité correspondante de textile à traiter (textile sec, exprimé en kg/h). |
Terme utilisé | Définition |
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Antimoine | L'antimoine, exprimé en Sb, comprend tous les composés inorganiques et organiques de l'antimoine, dissous ou liés à des particules. |
AOF | Fluor organique adsorbable |
AOX | Les composés organohalogénés adsorbables, exprimés en Cl, comprennent le chlore, le brome et l'iode organiques adsorbables. |
Azote total | L'azote total, exprimé en N, comprend l'ammoniac libre et les ions ammonium (NH4+), les nitrites (NO2-), les nitrates (NO3-) et les composés azotés organiques. |
Chrome | Le chrome, exprimé en Cr, comprend tous les composés inorganiques et organiques du chrome, dissous ou liés à des particules. |
CMR | Cancérogène, mutagène ou toxique pour la reproduction. Il s'agit notamment des substances CMR de catégorie 1A, de catégorie 1B ou de catégorie 2, telles que définies dans le règlement (CE) nº°1272/2008 modifié, à savoir les substances portant les codes des mentions de danger H340, H341, H350, H351, H360 et H361. |
CO | Monoxyde de carbone. |
COT | Carbone organique total, exprimé en C (dans l'eau) ; comprend tous les composés organiques. |
COV | Composé organique volatil tel que défini à l'article 3, point 45), de la directive 2010/75/UE. |
COVT | Composé organique volatil total, exprimé en C (dans l'air). |
Cuivre | Le cuivre, exprimé en Cu, comprend tous les composés inorganiques et organiques du cuivre, dissous ou liés à des particules. |
DBOn | Demande biochimique en oxygène. Quantité d'oxygène nécessaire pour oxyder par voie biochimique la matière organique en dioxyde de carbone en n jours (n est en général égal à 5 ou 7). La DBOn est un indicateur de la concentration massique des composés organiques biodégradables. |
DCO | Demande chimique en oxygène. Quantité d'oxygène nécessaire pour oxyder totalement par voie chimique, à l'aide de dichromate, la matière organique en dioxyde de carbone. La DCO est un indicateur de la concentration massique de composés organiques. |
Indice hydrocarbure (HOI) | Indice hydrocarbure. Somme des composés extractibles par un solvant à base d'hydrocarbures (y compris les hydrocarbures aromatiques à longue chaîne ou ramifiés aliphatiques, alicycliques, ou aromatiques alkylés). |
MEST | Matières en suspension totales. Concentration massique de toutes les matières en suspension (dans l'eau), mesurée par filtration à travers un filtre en fibres de verre et par gravimétrie. |
NH3 | Ammoniac. |
Nickel | Le nickel, exprimé en Ni, comprend tous les composés inorganiques et organiques du nickel, dissous ou liés à des particules. |
NOX | Somme du monoxyde d'azote (NO) et du dioxyde d'azote (NO2), exprimée en NO2. |
Poussières | Matières particulaires totales (dans l'air). |
SOX | Somme du dioxyde de soufre (SO2), du trioxyde de soufre (SO3) et des aérosols d'acide sulfurique, exprimée en SO2. |
Sulfures aisément libérables | Somme des sulfures dissous et des sulfures non dissous qui sont aisément libérés lors de l'acidification, exprimée en S2-. |
Phosphore total | Le phosphore total, exprimé en P, comprend tous les composés inorganiques et organiques du phosphore, dissous ou liés à des particules. |
Zinc | Le zinc, exprimé en Zn, comprend tous les composés inorganiques et organiques du zinc, dissous ou liés à des particules. |
Acronyme | Définition |
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DTPA | Acide diéthylènetriaminepentaacétique |
EDTA | Acide éthylènediaminetétraacétique |
ESP | Électrofiltre |
JRC | Joint Research Centre. Centre commun de recherche scientifique et technique de l'Union européenne |
OTNOC (Other Than Normal Operating Conditions) |
Conditions d'exploitation autres que normales |
PFAS | Substances per- et polyfluoroalkylées |
SME | Système de management environnemental |
SMPC | Système de management des produits chimiques |
Type de mesure | Période d’établissement de la moyenne | Définition |
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Périodique | Moyenne sur la période d’échantillonnage | Valeur moyenne de trois échantillonnages/relevés de mesures consécutifs d’au moins 30 minutes chacun. (1) |
(1) Si, en raison de contraintes liées à l’échantillonnage ou à l’analyse et/ou du fait des conditions d’exploitation, un échantillonnage/un relevé de mesures de 30 minutes et/ou une moyenne de trois échantillonnages/relevés de mesures consécutifs ne conviennent pas pour un paramètre, quel qu’il soit, une période d’échantillonnage/de relevé de mesures plus appropriée peut être appliquée. |
Technique | Description | Applicabilité | |
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a. | Utilisation de matières textiles contenant une teneur en polluants la plus réduite possible | Les critères de sélection des matières textiles entrantes (y compris les matières textiles recyclées) sont définis de façon à réduire le plus possible la teneur en polluants, y compris les substances dangereuses, les substances faiblement biodégradables et les substances extrêmement préoccupantes. Ces critères peuvent être fondés sur des systèmes ou des normes de certification. L'exploitant liste ces critères dans un registre. Des contrôles réguliers sont effectués pour vérifier que les matières textiles entrantes satisfont aux critères prédéfinis. Ces contrôles peuvent consister en des relevés de mesures et/ou en une vérification des informations communiquées par les fournisseurs et/ou les producteurs de matières textiles. Ils peuvent porter sur la teneur en :
|
Applicable d'une manière générale. |
b. | Utilisation de matières textiles dont les besoins en traitement sont réduits | Il s'agit de l'utilisation de matières textiles présentant des caractéristiques intrinsèques qui nécessitent des besoins en traitement moindres, notamment :
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L'applicabilité peut être limitée en fonction des spécifications du produit. |
Substance/paramètre | Norme | Activités/procédés | Code Sandre | Fréquence minimale de surveillance | |
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Agents tensio-actifs | Alkylphénols et leurs éthoxylates (1) | Normes EN disponibles pour certains agents tensio-actifs non ioniques, par exemple les alkylphénols et leurs éthoxylates (NF EN ISO 18857-1 et NF EN ISO 18857-2) | Toutes les activités/tous les procédés | notamment 1958 et 1959 | Une fois tous les 3 mois |
Autres agents tensio-actifs | NF EN 903 pour les agents tensio-actifs anioniques | Une fois tous les 3 mois (2) | |||
Pas de norme EN pour les agents tensio-actifs cationiques | |||||
AOF (méthode indiciaire par adsorption du fluor organique) (1) | Pas de norme EN | Toutes les activités/tous les procédés | 8986 | Une fois tous les 3 mois | |
Azote total | Par exemple NF EN ISO 11905-1 | Toutes les activités/tous les procédés | 6018 | Une fois par jour (3) (4) | |
Bioéliminabilité/biodégradabilité avant le traitement biologique (5) | Bioéliminabilité/biodégradabilité selon les normes NF EN ISO 9888 ou NF EN ISO 7827 ET Effets inhibiteurs selon les normes NF EN ISO 9509 ou NF EN ISO 8192 |
Toutes les activités/tous les procédés | Tous les 6 mois | ||
Carbone organique total (COT) (6) | NF EN 1484 | Toutes les activités/tous les procédés | 1841 | Une fois par jour (7) (8) | |
Composés organohalogénés adsorbables (AOX) (9) | NF EN ISO 9562 | Toutes les activités/tous les procédés | 1106 | Une fois par mois (10) | |
Couleur | NF EN ISO 7887 | Teinture | 968 | Une fois par mois (11) | |
Demande biochimique en oxygène (DBO5) (12) | Par exemple, NF EN 1899-1, NF EN ISO 5815-1 |
Toutes les activités/tous les procédés | 1313 | Une fois par mois | |
Demande chimique en oxygène (DCO) (6) | NF T90-101 | Toutes les activités/tous les procédés | 1314 | Une fois par jour (7) (8) | |
ISO 15705 | 6396 | ||||
Indice hydrocarbure (HOI) (1) | NF EN ISO 9377-2 | Toutes les activités/tous les procédés | 7007 | Une fois tous les 3 mois (2) | |
Matières en suspension totales (MEST) | NF EN 872 | Toutes les activités/tous les procédés | 1305 | Une fois par jour (13) (14) | |
Métaux/métalloïdes | Antimoine (Sb) | Par exemple, NF EN ISO 11885, NF EN ISO 17294-2, NF EN ISO 15586 |
Prétraitement et/ou teinture de matières textiles en polyester | 1376 | Une fois par mois (11) |
Ennoblissement à l'aide de retardateurs de flamme contenant du trioxyde d'antimoine | |||||
Chrome (Cr) | Teinture à l'aide de mordant au chrome ou de colorants contenant du chrome (par exemple, colorants métallifères) | 1389 | Une fois par mois (15) | ||
Cuivre (Cu) | Teinture Impression à l'aide de colorants |
1392 | Une fois par mois (16) | ||
Nickel (Ni) | 1386 | Une fois par mois (17) | |||
Zinc (Zn) (18) | Toutes les activités/tous les procédés | 1383 | Une fois par mois (19) | ||
Chrome hexavalent [Cr(VI)] | Par exemple, NF EN ISO 10304-3, NF EN ISO 23913 |
Teinture à l'aide de mordant au chrome | 1371 | Une fois par mois | |
Pesticides (1) | Par exemple, NF EN 12918, NF EN 16693, NF EN ISO 27108 |
Prétraitement par prélavage des fibres de laine brute | Une fois par an | ||
Phosphore total | Par exemple, NF EN ISO 6878, NF EN ISO 15681-1, NF EN ISO 15681-2, NF EN ISO 11885 |
Toutes les activités/tous les procédés | 1350 | Une fois par jour (20) (21) | |
Retardateurs de flamme bromés (1) | Norme EN disponible pour certains polybromodiphényléthers (NF EN 16694) | Ennoblissement à l'aide de retardateurs de flamme | Une fois tous les 3 mois | ||
Substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS) (1) | Pas de norme EN | Toutes les activités/tous les procédés | 8847 | Une fois tous les 3 mois | |
Sulfures aisément libérables (S2-) | Pas de norme EN | Teinture à l'aide de colorants contenant du soufre | 1355 | Une fois par mois (11) | |
Toxicité | Œufs de poisson (Danio rerio) | NF EN ISO 15088 | Toutes les activités/tous les procédés | En fonction de la caractérisation initiale des effluents (22) | |
Daphnia (Daphnia magna Straus) | NF EN ISO 6341 | ||||
Bactéries luminescentes (Vibrio fischeri) | Par exemple, NF EN ISO 11348-1, NF EN ISO 11348-2, NF EN ISO 11348-3 |
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Lentilles d'eau (Lemna minor) | Par exemple, NF EN ISO 20079, NF EN ISO 20227 |
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Algues | Par exemple, NF EN ISO 8692, NF EN ISO 10253, NF EN ISO 10710 |
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(1) La surveillance n'est applicable que lorsque la présence de la ou des substances/du ou des paramètres concernés (y compris les groupes de substances ou les substances individuelles d'un groupe de substances) sont jugées pertinentes dans le flux d'effluents aqueux, d'après l'inventaire des flux entrants et sortants mentionné au point 2.2. L'exploitant tient à la disposition de l'inspection des installations classées les éléments et justificatifs permettant, le cas échéant, de bénéficier de cette disposition. (2) En cas de rejet raccordé à une station d'épuration collective, la fréquence de surveillance peut être réduite à une fois tous les six mois. (3) En cas de rejet direct dans le milieu naturel, s'il est démontré que les niveaux d'émission sont suffisamment stables :
(7) En cas de rejet direct dans le milieu naturel, s'il est démontré que les niveaux d'émission sont suffisamment stables :
(10) En cas de rejet raccordé à une station d'épuration collective et si le flux massique de composés organohalogénés adsorbables (AOX) est inférieur à 2 kg/j, la fréquence de surveillance peut être réduite à une fois tous les trois mois. (11) En cas de rejet raccordé à une station d'épuration collective, la fréquence de surveillance peut être réduite à une fois tous les trois mois. (12) En cas de rejet raccordé à une station d'épuration collective, la fréquence peut être moindre s'il est démontré que le suivi d'un autre paramètre est représentatif de ce polluant et lorsque la mesure de ce paramètre n'est pas nécessaire au suivi de la station d'épuration sur lequel le rejet est raccordé. (13) En cas de rejet direct dans le milieu naturel, s'il est démontré que les niveaux d'émission sont suffisamment stables :
(16) En cas de rejet raccordé à une station d'épuration collective et si le flux massique de cuivre est inférieur à 500 g/j, la fréquence de surveillance peut être réduite à une fois tous les trois mois. (17) En cas de rejet raccordé à une station d'épuration collective et si le flux massique de nickel est inférieur à 100 g/j, la fréquence de surveillance peut être réduite à une fois tous les trois mois. (18) La surveillance n'est applicable que si le flux massique de zinc est supérieur à 50 g/j. (19) En cas de rejet raccordé à une station d'épuration collective et si le flux massique de zinc est inférieur à 500 g/j, la fréquence de surveillance peut être réduite à une fois tous les trois mois. (20) En cas de rejet direct dans le milieu naturel, s'il est démontré que les niveaux d'émission sont suffisamment stables :
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2.9. Surveillance des émissions atmosphériques
2.9.1. Emissions atmosphériques canaliséesSubstance/paramètre | Norme | Activités/procédés | Fréquence minimale de surveillance (1) |
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CO | NF EN 15058 | Flambage | Une fois tous les 3 ans (2) |
Combustion | |||
Contrecollage à la flamme | |||
COVT (3) |
NF EN 12619 |
Enduction | Une fois par an |
Teinture | |||
Apprêts | |||
Contrecollage | |||
Impression | |||
Flambage | |||
Thermofixation | |||
Traitements thermiques associés à l’enduction, à la teinture, au contrecollage, à l’impression et aux apprêts | |||
Formaldéhyde (3) |
Norme EN en cours d’élaboration |
Enduction (4) | Une fois par an |
Contrecollage à la flamme | |||
Impression (4) | |||
Flambage | |||
Apprêts (4) | |||
Traitement thermique (4) | |||
NH3 (3) |
NF EN ISO 21877 |
Enduction (4) | Une fois par an |
Impression (4) | |||
Apprêts (4) | |||
Traitements thermiques associés à l’enduction, à l’impression et aux apprêts (4) | |||
NOX |
NF EN 14792 |
Flambage | Une fois par an |
Combustion | |||
Poussières | NF EN 13284-1 | Flambage | Une fois par an |
Combustion | |||
Traitements thermiques associés au prétraitement, à la teinture, à l’impression et aux apprêts | |||
SO2 (5) | NF EN 14791 | Combustion | Une fois par an |
Substances CMR (autres que le formaldé- hyde) (3) | Pas de norme EN | Enduction (4) | Une fois par an |
Contrecollage à la flamme (4) | |||
Apprêts (4) | |||
Traitements thermiques associés à l’enduction, au contrecollage et aux apprêts (4) | |||
(1) Autant que possible, les mesures sont effectuées au niveau d’émission le plus élevé attendu en conditions normales de fonctionnement. (2) Lorsque l’installation est équipée d’un traitement thermique des effluents gazeux, la fréquence de surveillance de l’installation de traitement thermique des effluents gazeux est annuelle. (3) Les résultats de la surveillance sont indiqués en même temps que le volume d’effluent gazeux émis à l’atmosphère par kg de textile traité. (4) La surveillance n’est applicable que lorsque la présence de la substance concernée est jugée pertinente dans le flux d’effluents gazeux, d’après l’inventaire des flux entrants et sortants mentionné au point 2.2. L’exploitant tient à la disposition de l’inspection des installations classées les éléments et justificatifs permettant, le cas échéant, de bénéficier de cette disposition. (5) La surveillance ne s’applique pas lorsque seul du gaz naturel, ou seul du gaz de pétrole liquéfié, est utilisé comme combustible. |
Technique | Description | Applicabilité | |
---|---|---|---|
Techniques de gestion | |||
a. | Plan de gestion de l'eau et audits de l'eau | Un plan de gestion de l'eau et des audits de l'eau font partie du SME (voir le point 2.1) et comprennent :
Le plan de gestion de l'eau et les audits de l'eau peuvent être intégrés dans le plan global de gestion de l'eau d'un site industriel de plus grande taille. |
Le niveau de détail du plan de gestion de l'eau et des audits de l'eau est, d'une manière générale, en rapport avec la nature, la taille, la complexité de l'unité et la quantité d'eau prélevée. |
b. | Optimisation de la production | Cela consiste notamment à :
|
Applicable d'une manière générale. |
Techniques de conception et de fonctionnement | |||
c. | Séparation des effluents aqueux pollués et non pollués | Les effluents aqueux sont collectés séparément, en fonction de la teneur en polluants et des techniques de traitement requises. Les effluents aqueux pollués (tels que les bains de procédé usés) et les effluents aqueux non pollués (tels que les eaux de refroidissement) qui peuvent être réutilisés sans traitement sont séparés des flux d'effluents aqueux nécessitant un traitement. | L'applicabilité aux unités existantes peut être limitée par la configuration du système de collecte des eaux et par le manque d'espace pour les cuves de stockage temporaire. |
d. | Application de procédés utilisant peu d'eau, voire pas d'eau du tout | Font partie de tels procédés le traitement au plasma ou au laser, ainsi que les procédés nécessitant de faibles quantités d'eau, tels que le traitement à l'ozone. | L'applicabilité peut être limitée par les caractéristiques des matières textiles et/ou en fonction des spécifications du produit. |
e. | Optimisation de la quantité de bain utilisée | Les procédés en discontinu sont réalisés à l'aide de dispositifs à faible rapport de bain. Les procédés en continu sont réalisés à l'aide de volumes de bain réduits, tels que la pulvérisation. |
Applicable d'une manière générale. |
f. | Nettoyage optimisé des équipements | Cela consiste notamment à :
|
L'applicabilité du nettoyage sans eau aux unités existantes peut être limitée par l'accessibilité des équipements (par exemple, en cas de systèmes à circuit fermé ou semi-fermé). |
g. | Optimisation du traitement, du lavage et du rinçage en discontinu des matières textiles | Cela consiste notamment à :
|
L'applicabilité des cuves auxiliaires aux unités existantes peut être limitée par le manque d'espace. |
h. | Optimisation du traitement, du lavage et du rinçage en continu des matières textiles | Cela consiste notamment à :
|
Applicable d'une manière générale. |
Techniques de réutilisation et de recyclage | |||
i. | Réutilisation et/ou recyclage de l'eau | Les effluents aqueux peuvent être séparés (voir le c du point 2.10) et/ou prétraités (par exemple, filtration sur membrane, évaporation) avant d'être réutilisés et/ou recyclés, par exemple à des fins de nettoyage, de rinçage, de refroidissement ou de traitement des matières textiles. Le degré de réutilisation/recyclage de l'eau dépend de la teneur en impuretés des effluents aqueux. La réutilisation et/ou le recyclage de l'eau provenant de plusieurs unités opérant sur un même site peuvent être intégrés dans le plan global de gestion de l'eau d'un site industriel de plus grande taille (par exemple, à l'aide d'une unité de traitement des eaux usées commune). | Applicable d'une manière générale. |
j. | Réutilisation du bain de procédé | Le bain de procédé, y compris le bain de procédé extrait des matières textiles par exprimage mécanique (voir le a du point 2.13), est réutilisé après avoir été analysé et reconstitué si nécessaire. Le degré de réutilisation du bain de procédé est limité par l'altération de sa composition chimique ou par sa teneur en impuretés et sa dégradation. |
Applicable d'une manière générale. |
Niveaux de performance environnementale pour la consommation spécifique d’eau
L’exploitant respecte les niveaux de performance suivants :
Procédé spécifique | Niveaux (moyenne annuelle) (m3/t) | |
---|---|---|
Blanchiment | En discontinu | 32 |
En continu | 8 | |
Prélavage des fibres/du matériel cellulosique(s) | En discontinu | 15 |
En continu | 12 | |
Désencollage des fibres/du matériel cellulosique(s) | 12 | |
Blanchiment, prélavage et désencollage combinés des fibres/du matériel cellulosique (s) | 20 | |
Mercerisage | 13 | |
Lavage des matières synthétiques | 20 | |
Teinture en discontinu | Étoffes | 150 |
Fils | 140 (1) | |
Fibres en bourre | 60 | |
Teinture en continu | 16 (2) | |
(1) Le niveau de performance s’applique également à la teinture en discontinu combinée de fils et de fibres en bourre. (2) Le niveau de performance est de 100 m3/t pour les unités combinant procédés en continu et procédés en discontinu. |
Technique | Description | Applicabilité | |
---|---|---|---|
Techniques de gestion | |||
a. | Plan d’efficacité énergétique et audits énergétiques | Un plan d’efficacité énergétique et des audits énergétiques font partie du SME (voir le point 2.1). Le plan d’efficacité énergétique comprend :
|
Le niveau de détail du plan d’efficacité énergétique et des audits énergétiques est, d’une manière générale, en rapport avec la nature, la taille et la complexité de l’unité et la quantité d’énergie consommée. |
b. | Optimisation de la production | Programmation optimisée des lots d’étoffes devant subir un traitement thermique afin de réduire le plus possible les temps morts des équipements. | Applicable d’une manière générale. |
Sélection et optimisation des procédés et des équipements | |||
c. | Application de techniques générales d’économie de l’énergie | Cela consiste notamment à :
|
Applicable d’une manière générale. |
d. | Optimisation de la demande de chauffage | Cela consiste notamment à :
|
Applicable d’une manière générale. |
e. | Teinture ou apprêts des étoffes mouillé sur mouillé | Le bain de teinture ou des apprêts est appliqué directement sur l’étoffe mouillée, ce qui permet d’éviter une étape de séchage intermédiaire. Une programmation appropriée des étapes de production et du dosage des produits chimiques est envisagée. | Éventuellement non applicable lorsque les produits chimiques ne peuvent pas être absorbés par l’étoffe en raison d’un taux d’emport insuffisant. |
f. | Cogénération | Production combinée de chaleur et d’électricité, dans laquelle la chaleur (résultant essentiellement de la vapeur qui sort de la turbine) est utilisée pour produire de l’eau chaude/de la vapeur destinée à être utilisée dans des processus/activités industriels ou dans un réseau de chauffage/refroidissement urbain. | L’applicabilité aux unités existantes peut être limitée par la configuration de l’unité et/ou le manque d’espace. |
Techniques de récupération de chaleur | |||
g. | Recyclage de l’eau de refroidissement chaude | Voir le i du point 2.10. Cela évite la nécessité de chauffer de l’eau froide. | Applicable d’une manière générale. |
h. | Réutilisation du bain de procédé chaud | Voir le j du point 2.10. Cela évite la nécessité de chauffer du bain de procédé froid. | |
i. | Récupération de la chaleur issue des effluents aqueux | La chaleur des effluents aqueux est récupérée par des échangeurs de chaleur, notamment pour chauffer le bain de procédé. | |
j. | Récupération de la chaleur issue des effluents gazeux | La chaleur des effluents gazeux (résultant, par exemple, du traitement thermique des matières textiles, des chaudières à vapeur) est récupérée par des échangeurs de chaleur et utilisée (notamment pour chauffer le bain de procédé ou pour préchauffer l’air de combustion). | |
k. | Récupération de la chaleur résultant de l’utilisation de la vapeur | La chaleur, provenant par exemple du condensat chaud et des liquides purgés de la chaudière, est récupérée. |
Technique | Description | Applicabilité | |
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a. | Conception optimale du circuit d’air comprimé | Plusieurs unités d’air comprimé fournissent de l’air à des niveaux de pression différents. Cela évite la production inutile d’air à haute pression. | Uniquement applicable aux unités nouvelles ou aux transformations majeures d’unités. |
b. | Utilisation optimale du circuit d’air comprimé | La production d’air comprimé est interrompue pendant les longues périodes d’arrêt ou de temps morts des équipements, et des zones individuelles peuvent être isolées (par exemple au moyen de vannes) du reste du circuit, en particulier si elles sont associées à une utilisation peu fréquente. | Applicable d’une manière générale. |
c. | Contrôle des fuites dans le circuit d’air comprimé | Les sources les plus courantes de fuites d’air (telles que les connecteurs, flexibles, tubes, raccords, régulateurs de pression) sont régulièrement inspectées et entretenues. | |
d. | Réutilisation et/ou recyclage de l’eau de refroidissement chaude ou de l’air de refroi- dissement chaud provenant des compresseurs d’air | L’air de refroidissement chaud (provenant par exemple des compresseurs d’air refroidis par de l’air) est réutilisé et/ou recyclé (notamment pour sécher les bobines et les écheveaux, si nécessaire). Pour la réutilisation et/ou le recyclage de l’eau de refroidissement chaude, voir le g du point 2.11. |
Technique | Description | Applicabilité | |
---|---|---|---|
Techniques de réduction du recours au chauffage | |||
a. | Exprimage mécanique des matières textiles | La teneur en eau des matières textiles est réduite à l’aide de techniques mécaniques (par exemple, extraction centrifuge, pressage et/ou extraction sous vide). | Applicable d’une manière générale. |
b. | Eviter le surséchage des matières textiles | Les matières textiles ne sont pas séchées en dessous de leur niveau d’humidité naturelle. | |
Techniques de conception et de fonctionnement | |||
c. | Optimisation de la circulation de l’air dans les rames thermiques | Cela consiste notamment à :
|
Uniquement applicable aux unités nouvelles ou aux transformations majeures d’unités. |
d. | Surveillance et contrôle avancés des procédés de séchage | Les paramètres de séchage sont surveillés et contrôlés (voir le point 2.4). Ces paramètres comprennent :
|
Applicable d’une manière générale. |
e. | Séchoirs à micro-ondes ou à radiofréquences | Séchage des matières textiles à l’aide de séchoirs à micro-ondes ou à radio- fréquences à haute efficacité. | Non applicable aux matières textiles contenant des parties ou des fibres métalliques. Uniquement applicable aux unités nouvelles ou aux transformations majeures d’unités. |
Techniques de récupération de chaleur | |||
f. | Récupération de la chaleur issue des effluents gazeux | Voir le j du point 2.11. | Uniquement applicable lorsque le flux d’effluents gazeux est suffisant. |
Technique | Description | Applicabilité | |
---|---|---|---|
a. | Réduction des besoins en produits chimiques | Cela consiste notamment à :
|
Applicable d’une manière générale. |
b. | Réduction de l’utilisation d’agents complexants | L’utilisation d’eau douce/adoucie réduit la quantité d’agents complexants utilisés dans les bains de procédé, par exemple pour la teinture ou le blanchiment (voir le b du point 3.3.2). | Non applicable au lavage et au rinçage. |
c. | Traitement des matières textiles au moyen d’enzymes | Des enzymes sont sélectionnées (voir le d du 1° du point 2.14) et utilisées pour catalyser les réactions avec les matières textiles, afin de réduire la consommation de produits chimiques (par exemple pour les opérations de désencollage, de blanchiment et/ou de lavage). | L’applicabilité peut être limitée par la disponibilité d’enzymes appropriées. |
d. | Systèmes automatiques pour la préparation et le dosage des produits chimiques et des bains de procédé | Des systèmes automatiques sont utilisés pour peser, doser, dissoudre, mesurer et distribuer les produits chimiques et les bains de procédé, afin de fournir les quantités exactes nécessaires aux machines de production. Voir le point 2.4. |
L’applicabilité aux unités existantes peut être limitée par le manque d’espace, la distance entre les machines de préparation et les machines de production ou par des changements fréquents des produits chimiques et des bains de procédé. |
e. | Optimisation de la quantité de produits chimiques utilisés | Voir le e du point 2.10. | Applicable d’une manière générale. |
f. | Réutilisation des bains de procédé | Voir le j du point 2.10. | Applicable d’une manière générale. |
g. | Récupération et utilisation des résidus de produits chimiques |
Les résidus de produits chimiques sont récupérés (par exemple au moyen d’une purge complète des tuyaux ou du vidage exhaustif des emballages) et utilisés dans les procédés. Le degré d’utilisation peut être limité par la teneur en impuretés et la dégradation des produits chimiques. | Applicable d’une manière générale. |
Technique | Description | Applicabilité | |
---|---|---|---|
a. | Remplacement des alkylphénols et de leurs étho- xylates | Les alkylphénols et leurs éthoxylates sont remplacés par des agents tensio-actifs biodégradables, tels que des éthoxylates d’alcool. | Applicable d’une manière générale. |
b. | Remplacement des agents complexants faiblement biodégradables contenant du phosphore ou de l’azote | Les agents complexants contenant du phosphore (triphosphates, par exemple) ou de l’azote (acides aminés polycarboxyliques tels que l’EDTA ou le DTPA, par exemple) sont remplacés par des substances biodégradables/bioéliminables, par exemple :
|
Applicable d’une manière générale. |
c. | Remplacement des agents anti-mousse à base d’huile minérale | Les agents anti-mousse à base d’huile minérale sont remplacés par des substances biodégradables, telles que des agents anti-mousse à base d’huiles d’esters synthétiques. | Applicable d’une manière générale. |
Substance / Paramètre | Code SANDRE | Activités/procédés | Valeur limite d'émission (mg/L) (1) (2) |
---|---|---|---|
Antimoine (Sb) | 1376 | Prétraitement et/ou teinture de matières textiles en polyester | 0,2 |
Ennoblissement à l'aide de retardateurs de flamme contenant du trioxyde d'antimoine | 0,2 | ||
Teinture de fibres de polyester et/ou de fibres modacryliques | 1,2 | ||
Azote total | 6018 | Toutes les activités/tous les procédés | 15 (3) |
Carbone organique total (COT) | 1841 | Toutes les activités/tous les procédés | 30 |
50 (4) | |||
Chrome (Cr) | 1389 | Teinture à l'aide de mordant au chrome ou de colorants contenant du chrome (par exemple, colorants métallifères) | 0,1 |
Teinture de fibres de polyamide, de laine ou de soie au moyen de colorants métallifères | 0,3 pour un flux inférieur à 5 g/j | ||
0,1 pour un flux supérieur à 5 g/j | |||
Autres activités et procédés | 0,1 pour un flux supérieur à 5 g/j | ||
Chrome hexavalent (Cr(VI)) | 1371 | Toutes les activités et procédés | 0,05 pour un flux supérieur à 1 g/j |
Composés organohalogénés adsorbables (AOX) | 1106 | Teinture de fibres de polyester et/ou de fibres modacryliques | 0,8 |
Autres activités et procédés | 0,4 | ||
Cuivre (Cu) | 1392 | Teinture | 0,4 pour un flux inférieur ou égal à 5 g/j |
0,15 pour un flux supérieur à 5 g/j | |||
Impression à l'aide de colorants | 0,4 pour un flux inférieur ou égal à 5 g/j | ||
0,15 pour un flux supérieur à 5 g/j | |||
Autres activités et procédés | 0,15 pour un flux supérieur à 5 g/j | ||
Demande chimique en oxygène (DCO) | 1314 | Toutes les activités/tous les procédés | 100 |
Toutes les activités/tous les procédés avec optimisation de la consommation d'eau ou efficacité avancée du traitement (4) | 150 quand le flux est inférieur à :
|
||
125 quand le flux est supérieur à :
|
|||
DBO5 | 1313 | Toutes les activités/tous les procédés | 100 (5) quand le flux est inférieur à :
|
30(5) quand le flux est supérieur à :
|
|||
Indice hydrocarbure (HOI) | 7007 | Toutes les activités/tous les procédés | 7 |
Matières en suspension totales (MEST) | 1305 | Toutes les activités/tous les procédés | 30 |
Nickel (Ni) | 1386 | Teinture | 0,1 |
Impression à l'aide de colorants | 0,1 | ||
Teinture ou impression à l'aide de colorants réactifs ou de pigments contenant du nickel | 0,2 | ||
Autres activités et procédés | 0,2 pour un flux supérieur à 5g/j | ||
Phosphore total | 1350 | Toutes les activités/tous les procédés | 2 (6) |
Sulfures aisément libérables (S2-) | 1355 | Teinture à l'aide de colorants contenant du soufre | 1 |
Zinc (Zn) | 1383 | Traitement de fibres de viscose ou en cas de teinture à l'aide de colorants cationiques contenant du zinc | 0,8 |
Autres activités et procédés | 0,5 | ||
(1) Les périodes d'établissement des valeurs moyennes sont définies au point 1.3. (2) Lorsque l'installation est raccordée à une station d'épuration qui n'est pas exploitée par le producteur des eaux résiduaires industrielles, et sous réserve du respect du III de l'article R. 515-65 du code de l'environnement, l'arrêté préfectoral d'autorisation peut fixer une valeur limite de concentration n'excédant pas les valeurs limites indiquées dans le tableau divisées par « 1-taux d'abattement » de la station. La valeur peut être différente après avis du conseil mentionné à l'article R. 181-39 du code de l'environnement. Pour le paramètre DBO5, cette valeur limite n'excède pas 800 mg/L lorsque le flux maximal apporté par l'effluent est susceptible de dépasser 15 kg/j de DBO5. Cette disposition n'est pas applicable pour les micropolluants (Sb, Cr, Cr(VI), AOX, Cu, HOI, Ni et Zn) dans le cas d'un raccordement à une station d'épuration urbaine. (3) La valeur limite d'émission peut ne pas être applicable en cas de faible température des effluents aqueux (inférieure à 12 °C, par exemple) pendant de longues périodes. (4) La disposition s'applique lorsque :
|
Technique | Description | Applicabilité | |
---|---|---|---|
a. | Techniques destinées à réduire la probabilité et les conséquences pour l’environnement de débordements et de défaillances des cuves de traitement et de stockage | Cela consiste notamment à :
|
Applicable d’une manière générale. |
b. | Inspection et entretien périodiques de l’unité et des équipements | L’unité et les équipements sont régulièrement inspectés et entretenus de manière à en garantir le bon fonctionnement. Il s’agit notamment de vérifier l’intégrité et/ou l’état d’étanchéité des vannes, des pompes, des tuyaux, des cuves et des confinements/- bacs de rétention, ainsi que le bon fonctionnement des systèmes d’alerte (tels que les détecteurs de débordement). | |
c. | Optimisation du site de stockage des produits chimiques | L’emplacement des zones de stockage est choisi de manière à éliminer ou à réduire le plus possible les transports inutiles de produits chimiques à l’intérieur de l’unité (notamment en réduisant au minimum les distances de transport sur le site). | L’applicabilité aux unités existantes peut être limitée par le manque d’espace. |
d. | Zone réservée au déchargement des produits chimiques contenant des substances dangereuses | Les produits chimiques contenant des substances dangereuses sont déchargés dans une zone délimitée. Les déversements occasionnels sont collectés et envoyés pour traitement. | Applicable d’une manière générale. |
e. | Stockage séparé des produits chimiques | Les produits chimiques incompatibles sont stockés de manière séparée. Cette séparation est une séparation physique et est fondée sur l’inventaire des produits chimiques (voir le point 2.15). | |
f. | Manipulation et stockage des emballages contenant des produits chimiques | Les emballages contenant des produits chimiques liquides sont totalement vidés à l’aide de la gravité ou par des moyens mécaniques (brossage, essuyage, par exemple) sans utilisation d’eau. Les emballages contenant des produits chimiques en poudre sont vidés à l’aide de la gravité dans le cas des petits emballages et par aspiration dans le cas des grands emballages. Les emballages vides sont stockés dans une zone dédiée. |
Substance/Paramètre | Activités/Procédés | Valeur limite d’émission (mg/Nm3) |
---|---|---|
Formaldéhyde | Procédés d’ennoblissement avec des agents dits « easy-care », des produits déperlants, oléophobes ou antitaches et/ou des retardateurs de flamme | 10 |
Autres activités et procédés | 5 | |
COVT | Enduction (y compris les traitements thermiques connexes) | 40 (1) |
Teinture (y compris les traitements thermiques connexes) | ||
Apprêts (y compris les traitements thermiques connexes) | ||
Contrecollage (y compris les traitements thermiques connexes) | ||
Impression (y compris les traitements thermiques connexes) | ||
Flambage (y compris les traitements thermiques connexes) | ||
Thermofixation (y compris les traitements thermi- ques connexes) | ||
Autres activités et procédés | 110 (2) | |
Poussières | Flambage et traitements thermique, à l’exclusion de la thermofixation | 10 (3) |
Autres activités et procédés | 40 (4) | |
NH3 | Enduction, impression, apprêts (y compris les traite- ments thermiques) | 10 (5) |
Autres activités et procédés | 50 (6) | |
(1) La valeur limite d’émission ne s’applique pas lorsque le flux massique de COVT est inférieur à 200 g/h pour le ou les points d’émission dans les conditions suivantes :
(2) La valeur limite d’émission s’applique quand le flux massique total de l’ensemble des rejets canalisés et diffus du site est supérieur à 2 kg/h. (3) La valeur limite d’émission est de 100 mg/Nm3 lorsque le flux massique de poussières est inférieur à 50 g/h pour le ou les points d’émission dans les conditions suivantes :
(4) La valeur limite d’émission s’applique quand le flux massique total de l’ensemble des rejets canalisés et diffus du site est supérieur à 1 kg/h. La valeur limite d’émission est de 100 mg/Nm3 quand le flux massique total de l’ensemble des rejets canalisés et diffus du site est inférieur ou égal à 1 kg/h. (5) La valeur limite d’émission est de 20 mg/Nm3, lorsque du sulfamate d’ammonium est utilisé comme retardateur de flamme ou lorsque de l’ammoniac est utilisé à des fins de polymérisation (voir le point 3.6.3). (6) La valeur limite d’émission s’applique quand le flux massique total de l’ensemble des rejets canalisés et diffus du site est supérieur à 100 g/h. |
Paramètre | Unité | VLE (1) (Moyenne journalière ou moyenne sur la période d’échantillonnage) |
---|---|---|
NOX | mg équivalent NO2/Nm3 | 100 |
CO | mg/Nm3 | 100 |
COVT | mg/Nm3 | 20 pour un rendement de la technique d’oxydation pour l’élimination de COV inférieur ou égal à 98 % 40 pour un rendement de la technique d’oxydation pour l’élimination de COV supérieur à 98 % |
(1) La VLE ne s’applique pas lorsque des effluents gazeux sont envoyés dans une installation de combustion. |
Technique | Description | Applicabilité | |
---|---|---|---|
a. | Plan de gestion des déchets | Un plan de gestion des déchets fait partie du SME (voir le point 2.10), il vise à :
|
Le niveau de détail du plan de gestion des déchets est, d’une manière générale, en rapport avec la nature, la taille, la complexité de l’unité et la quantité de déchets produits. |
b. | Utilisation en temps utile des produits chimiques | Des critères sont clairement définis, par exemple en ce qui concerne la durée maximale de stockage des produits chimiques, et les paramètres pertinents sont surveillés de manière à éviter que ces produits ne se dégradent. | Applicable d’une manière générale. |
c. | Réutilisation/recyclage des emballages | L’emballage des produits chimiques est choisi en fonction de sa capacité à être totalement vidé (notamment en fonction de la taille de son ouverture ou de la nature de son matériau). Une fois vidé (voir le point 2.21), l’emballage est réutilisé, renvoyé au fournisseur ou envoyé pour recyclage. | |
d. | Renvoi des produits chimi- ques inutilisés | Les produits chimiques inutilisés (qui sont encore dans leur conteneur d’origine) sont renvoyés à leurs fournisseurs. | Applicable d’une manière générale. |
Technique | Description |
---|---|
Collecte et stockage séparés des déchets contaminés par des substances dangereuses et/ou extrêmement préoccupantes | Les déchets contaminés par des substances dangereuses et/ou extrêmement préoccupantes (par exemple, les produits chimiques d’ennoblissement tels que les retardateurs de flamme, les produits oléophobes, déperlants ou antisalissures) sont collectés et stockés séparément. Ces déchets peuvent contenir des charges élevées de polluants tels que des retardateurs de flamme organophosphorés et bromés, des PFAS, des phtalates et des composés contenant du chrome (VI) (voir le point 2.18). Il s’agit notamment :
|
TITRE III
CONCLUSIONS PAR SECTEURS D’ACTIVITÉS
Type de laine | Unité | Niveaux minimum de performance environnementale pour la récupération de la graisse de suint résultant du prétraitement par prélavage des fibres de laine brute. |
---|---|---|
Laine grossière (c’est-à-dire fibres de laine d’un diamètre généralement supérieur à 35 μm) | kg de graisse récupérée par tonne de fibres de laine brute prétraitée par prélavage | 10 |
Laine extra et super fine (c’est-à-dire fibres de laine d’un diamètre généralement inférieur à 20 μm) | 50 |
Technique | Description | Applicabilité | |
---|---|---|---|
a. | Bacs de prélavage couverts | Les bacs de prélavage sont munis de couvercles permettant d’éviter les pertes de chaleur par convection ou par évaporation (voir le c du point 2.11). | Uniquement applicable aux unités nouvelles ou aux transformations majeures d’unités. |
b. | Température optimisée du dernier bac de prélavage | La température du dernier bac de prélavage est optimisée afin d’accroître l’efficacité des procédés ultérieurs d’exprimage mécanique et de séchage de la laine (voir le a du point 2.13). | Applicable d’une manière générale. |
c. | Chauffage direct | Les bacs de prélavage et les séchoirs sont chauffés directement afin d’éviter les pertes de chaleur associées à la production et à la distribution de vapeur. | Uniquement applicable aux unités nouvelles ou aux transformations majeures d’unités. |
Technique | Description | Applicabilité | |
---|---|---|---|
a. | Sélection des produits chimiques d’encollage | Des produits chimiques d’encollage présentant de meilleures performances environnementales sur le plan de la quantité nécessaire, de la lavabilité, de la récupérabilité et/ou de la bioéliminabilité/biodégradabilité (par exemple, amidons modifiés, certains galactomannanes, carboxyméthylcellulose) sont sélectionnés (voir le point 2.14) et utilisés. | Applicable d’une manière générale. |
b. | Préhumidification des fils de coton | Les fils de coton sont trempés dans de l’eau chaude avant l’encollage. Cela permet de réduire les quantités de produits chimiques d’encollage à utiliser. | L’applicabilité peut être limitée en fonction des spécifications du produit (par exemple, lorsque la fibre est soumise à une tension élevée pendant le tissage). |
c. | Filature compacte | Les faisceaux de fibres sont comprimés par aspiration ou par compactage mécanique ou magnétique. Cela permet de réduire les quantités de produits chimiques d’encollage à utiliser. | L’applicabilité peut être limitée en fonction des spécifications du produit (par exemple, le niveau de pilosité ou les propriétés techniques du fil). |
Technique | Description | Applicabilité | |
---|---|---|---|
a. | Application de techniques générales d’économie de l’énergie pour la filature et le tissage | Cela consiste notamment à :
|
Applicable d’une manière générale. |
b. | Application de techniques d’économie de l’énergie pour la filature | Cela consiste notamment à :
|
Applicable d’une manière générale. |
c. | Application de techniques d’économie de l’énergie pour le tissage | Cela consiste notamment à :
|
Un métier à double largeur peut être uniquement applicable aux unités nouvelles ou aux transformations majeures d’unités. |
Technique | Description | Applicabilité | |
---|---|---|---|
a. | Prétraitement combiné des textiles en coton | Plusieurs opérations de prétraitement des textiles en coton (telles que le lavage, le désencollage, le lavage à fond et le blanchiment) sont effectuées simultanément. | Applicable d’une manière générale. |
b. | Pad-batch à froid des textiles en coton | Le désencollage et/ou le blanchiment sont effectués selon la technique du « pad- batch à froid ». | Applicable d’une manière générale. |
c. | Un seul bain de désencollage, ou un nombre limité de bains de désencollage | Le nombre de bains de désencollage destinés à éliminer différents types de produits chimiques d’encollage est limité. Dans certains cas, par exemple pour plusieurs fibres/matériel cellulosique(s), un seul bain de désencollage oxydant peut être utilisé. | Applicable d’une manière générale. |
d. | Récupération et réutilisation des produits chimiques d’encollage solubles dans l’eau | Lorsque le désencollage est effectué par lavage à l’eau chaude, les produits chimiques d’encollage solubles dans l’eau (alcool polyvinylique et carboxymé- thylcellulose, par exemple) sont récupérés dans l’eau de lavage par ultrafiltration. Le concentré est réutilisé pour l’encollage, tandis que le perméat est réutilisé pour le lavage. | Uniquement applicable lorsque l’encollage et le désencollage sont effectués dans la même unité. Peut ne pas être applicable aux produits chimiques d’encollage synthétiques (par exemple, contenant des polyols de polyester, des polyacrylates ou de l’acétate de polyvinyle). |
Technique | Description | Applicabilité | |
---|---|---|---|
a. | Blanchiment sans chlore | Le blanchiment est effectué à l’aide de produits chimiques de blanchiment sans chlore (par exemple, peroxyde d’hydrogène, acide peracétique ou ozone), souvent associés à un prétraitement enzymatique (voir le c du point 2.16). | Peut ne pas être applicable à l’azurage du lin et des autres fibres libériennes. |
b. | Blanchiment optimisé au peroxyde d’hydrogène | L’utilisation d’agents complexants peut être évitée totalement ou réduite au minimum si l’on réduit la concentration en radicaux hydroxyles lors du blanchiment. Cela consiste notamment à :
|
Applicable d’une manière générale. |
Unité | NPEA-MTD (moyenne annuelle) |
---|---|
Pourcentage minimal de soude caustique récupérée | 75 |
Technique | Description | |
---|---|---|
Techniques pour la teinture en discontinu et la teinture en continu | ||
a. | Sélection des colorants | Des colorants contenant des agents dispersants biodégradables (par exemple, à base d’esters d’acides gras) sont sélectionnés. |
b. | Teinture à l’aide d’agents d’unisson à base d’huile végétale recyclée | Des agents d’unisson fabriqués à partir d’huile végétale recyclée sont utilisés dans la teinture à haute température du polyester et dans la teinture des fibres protéiniques et fibres de polyamide. |
Techniques pour la teinture en discontinu | ||
c. | Teinture sous pH contrôlé | Pour les matières textiles présentant des caractéristiques zwitterioniques, la teinture est effectuée à une température constante et est maîtrisée en abaissant progressivement le pH du bain de teinture pour le faire passer en dessous du point isoélectrique des matières textiles. |
d. | Élimination optimisée des matières colorantes réactives non fixées | Les matières colorantes non fixées sont éliminées des matières textiles à l’aide d’enzymes (par exemple, laccase, lipase) (voir le c du point 2.16) et/ou de polymères de vinyle. Cela réduit le nombre d’étapes de rinçage nécessaires. |
Techniques pour la teinture en discontinu | ||
e. | Dispositifs à faible rapport de bain | Un faible rapport de bain peut être obtenu en améliorant le contact entre les matières textiles et le bain de procédé (notamment en créant des turbulences dans le bain de procédé), en assurant une surveillance avancée du procédé, en améliorant le dosage et l’application du bain de procédé (par exemple, par jet ou par pulvérisation) et en évitant de mélanger le bain de procédé avec l’eau de lavage ou de rinçage |
Techniques pour la teinture en continu | ||
f. | Volume de bain réduit | L’étoffe est imprégnée du bain de procédé par pulvérisation, aspiration sous vide dans l’étoffe, moussage, foulardage et imprégnation par un système à lèvres (bain de procédé contenu dans l’espace entre deux rouleaux) ou dans des cuves à volume réduit, etc. |
Technique | Description | Applicabilité | |
---|---|---|---|
Technique pour la teinture à l’aide de colorants au soufre et de colorants de cuve | |||
a. | Utilisation réduite au minimum d’agents réducteurs à base de soufre | La teinture est effectuée sans sulfure ou hydrosulfite de sodium comme agents réducteurs. Lorsque cela n’est pas possible, des colorants partiellement préréduits chimiquement (tels que des colorants indigo) sont utilisés de manière à ajouter moins de sulfure ou d’hydrosulfite de sodium pour la teinture. |
L’applicabilité peut être limitée en fonction des spécifications du produit (par exemple, nuance). |
Technique pour la teinture en continu à l’aide de colorants de cuve | |||
b. | Sélection des colorants de cuve | Des colorants de cuve peu susceptibles de générer des émissions pendant la phase d’utilisation du textile sont sélectionnés. Des produits auxiliaires (par exemple, des polyglycols) sont utilisés pour permettre de réaliser la teinture avec un recours moindre ou nul au vaporisage, à l’oxydation et au lavage ultérieurs et pour assurer une solidité appropriée des couleurs. |
Peut ne pas être applicable à la teinture avec des nuances foncées. |
Techniques pour la teinture à l’aide de colorants réactifs | |||
c. | Utilisation de colorants réactifs polyfonctionnels | Des colorants réactifs polyfonctionnels contenant plus d’un groupe fonctionnel réactif sont utilisés pour assurer un niveau élevé de fixation dans la teinture par épuisement. | Applicable d’une manière générale. |
d. | Teinture pad-batch à froid | La teinture est effectuée selon la technique du « pad-batch à froid ». | Applicable d’une manière générale. |
e. | Rinçage optimisé | Le rinçage après la teinture à l’aide de colorants réactifs est effectué à haute température (par exemple, jusqu’à 95° C) et sans détergents. La chaleur de l’eau de rinçage est récupérée (voir le i du point 2.11). | Applicable d’une manière générale. |
Techniques pour la teinture en continu à l’aide de colorants réactifs | |||
f. | Utilisation de solutions alcalines concentrées | Dans la teinture pad-batch à froid, la fixation des colorants est effectuée au moyen de solutions alcalines aqueuses concentrées sans silicate de sodium. | Peut ne pas être applicable à la teinture avec des nuances foncées. |
g. | Fixation à la vapeur des colo- rants réactifs | Les colorants réactifs sont fixés avec de la vapeur, ce qui évite l’utilisation de produits chimiques pour la fixation. | L’applicabilité peut être limitée par les caractéristiques des matières textiles et en fonction des spécifications du produit (par exemple, teinture de haute qualité de mélanges de polyester et de coton). |
Technique | Description | Applicabilité | |
---|---|---|---|
a. | Teinture réactive optimisée | La teinture de la laine est effectuée à l’aide de colorants réactifs sans mordant au chrome. | Applicable d’une manière générale. |
b. | Teinture optimisée avec des colorants métallifères | La teinture est effectuée à l’aide de colorants métallifères dans des conditions optimisées du point de vue du pH, des produits auxiliaires et de l’acide utilisés, afin d’augmenter l’épuisement du bain de teinture et la fixation des colorants. | Peut ne pas être applicable à la teinture avec des nuances foncées. |
c. | Utilisation réduite au minimum de chromates | Lorsque l’utilisation de dichromate de sodium ou de potassium en tant que mordant est autorisée, les dichromates sont dosés en fonction de la quantité de colorant absorbée par la laine. Les paramètres de teinture (tels que le pH et la température du bain de teinture) sont optimisés afin de garantir un épuisement optimal (ou aussi élevé que possible) du bain de teinture. | Applicable d’une manière générale. |
Technique | Description | Applicabilité | |
---|---|---|---|
a. | Teinture en discontinu sans véhiculeur de teinture | La teinture en discontinu du polyester et des mélanges à base de polyester ne contenant pas de laine est effectuée à haute température (par exemple, 130 oC) sans véhiculeur de teinture. | Applicable d’une manière générale. |
b. | Utilisation de véhiculeurs de teinture moins polluants dans la teinture en discontinu | La teinture en discontinu des mélanges de laine et de polyester est effectuée avec des véhiculeurs de teinture biodégradables et ne contenant pas de chlore. | |
c. | Désorption optimisée des colorants non fixés dans la teinture en discontinu | Cela consiste notamment à :
|
L’utilisation d’un agent réducteur pouvant être utilisé dans des conditions acides peut ne pas être applicable aux mélanges de polyester et d’élasthanne. L’utilisation de colorants pouvant être désorbés dans des conditions alcalines peut être limitée en fonction des spécifications du produit (par exemple, soli- dité des couleurs et nuance). |
Technique | Description | Applicabilité | |
---|---|---|---|
Sélection de la technologie d’impression | |||
a. | Impression numérique par jet | Injection de colorant dans les matières textiles commandée par ordinateur. | Uniquement applicable aux unités nouvelles ou aux transformations majeures d’unités. |
b. |
Impression par transfert sur les matières textiles synthétiques | Le dessin est d’abord imprimé sur un substrat intermédiaire (tel que du papier) à l’aide de colorants dispersés sélectionnés et est ensuite transféré sur l’étoffe par application d’une température et d’une pression élevées. | |
Technique de conception et de fonctionnement | |||
c. | Utilisation optimisée de la pâte d’impression | Cela consiste notamment à :
|
Applicable d’une manière générale. |
Récupération et réutilisation de la pâte d’impression | |||
d. | Récupération de la pâte d’impression résiduelle dans l’impression à cadre rotatif | La pâte d’impression résiduelle du circuit d’alimentation est renvoyée dans son récipient d’origine. | L’applicabilité aux unités existantes peut être limitée par les équipements. |
e. | Réutilisation de la pâte d’impression résiduelle | La pâte d’impression résiduelle est collectée, triée par type, stockée et réutilisée. Le degré de réutilisation de la pâte d’impression est limité par sa dégradation. | Applicable d’une manière générale. |
Technique | Description | |
---|---|---|
a. | Réduction de la teneur en urée des pâtes d’impression | L’impression est effectuée en utilisant des pâtes d’impression contenant moins d’urée et en maîtrisant la teneur en humidité des matières textiles. |
b. | Impression en deux phases | L’impression est effectuée sans urée au moyen de deux opérations de foulardage avec une étape intermédiaire de séchage et d’adjonction d’agents de fixation (tels que du silicate de sodium). |
Technique | Description | |
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a. | Application des agents adoucissants en volume de bain réduit | Les agents adoucissants ne sont pas ajoutés au bain de teinture, mais appliqués au cours d’une étape distincte, par foulardage, par pulvérisation ou par moussage. |
b. | Adoucissage des matières textiles en coton au moyen d’enzymes | Voir le c du point 2.16. Des enzymes sont utilisées pour l’adoucissage, éventuellement en combinaison avec un procédé de lavage ou de teinture. |
Technique | Description | Applicabilité | |
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a. | Utilisation de matières textiles possédant des propriétés ignifuges intrinsèques | Utiliser des textiles pour lesquels il n’est pas nécessaire de réaliser un traitement ignifuge. | L’applicabilité peut être limitée en fonction des spécifications du produit (par exemple, ignifugation). |
b. | Sélection des agents ignifuges | Les agents ignifuges sont sélectionnés en tenant compte :
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Applicable d’une manière générale. |
Technique | Description | Applicabilité | |
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a. | Sélection des produits auxiliaires de teinture | Lorsque les agents antimites sont ajoutés directement au bain de teinture, des produits auxiliaires de teinture (tels que les agents d’unisson) qui n’entravent pas l’absorption des agents antimites sont sélectionnés. | Applicable d’une manière générale. |
b. | Application en volume de bain réduit des agents antimites | En cas de pulvérisation, l’excès de solution antimites est récupéré dans les matières textiles par centrifugation et est réutilisé. | Applicable d’une manière générale. |
Technique | Description |
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Facteurs d’émission | Les facteurs d’émission sont des valeurs représentatives utilisées pour tenter d’établir un lien entre la quantité d’une substance émise et un procédé associé à l’émission de cette substance. Les facteurs d’émission sont calculés à partir de mesures des émissions réalisées selon un protocole prédéfini tenant compte des matières textiles et des conditions de traitement de référence (par exemple, durée et température de la polymérisation). Ils sont exprimés par la masse d’une substance émise rapportée à la masse des matières textiles traitées dans les conditions de traitement de référence (par exemple, en g de carbone organique émis par kg de matières textiles traitées dans un flux d’effluents gazeux de 20 m3/h). La quantité, les propriétés dangereuses et la composition du mélange des produits chimiques et de leur taux d’emport par la matière textile sont pris en considération. |
Technique | Description |
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Adsorption | La technique consiste à enlever des polluants d’un flux d’effluents gazeux par rétention sur une surface solide (du charbon actif est généralement utilisé comme adsorbant). L’adsorption peut être régénérative ou non régénérative. Dans l’adsorption non régénérative, l’adsorbant utilisé n’est pas régénéré, mais éliminé. Dans l’adsorption régénérative, l’adsorbat est ensuite désorbé, par exemple à l’aide de vapeur (souvent sur le site) en vue de sa réutilisation ou de son élimination, et l’adsorbant est réutilisé. En cas d’exploitation en continu, on utilise en général plus de deux adsorbeurs en parallèle, dont l’un en mode désorption. |
Condensation | La technique de la condensation consiste à éliminer les vapeurs de composés organiques et inorganiques contenues dans un flux d’effluents gazeux en abaissant la température de celui-ci pour l’amener au-dessous du point de rosée. |
Cyclone | Dispositif utilisé pour éliminer les poussières d’un flux d’effluents gazeux et consistant à appliquer des forces centrifuges aux particules, en général à l’intérieur d’une chambre conique. |
Électrofiltre | Le fonctionnement d’un électrofiltre repose sur la charge et la séparation des particules sous l’effet d’un champ électrique. Les électrofiltres peuvent fonctionner dans des conditions très diverses. Leur efficacité peut dépendre du nombre de champs, du temps de séjour (taille) et des dispositifs d’élimination des particules qui se trouvent en amont. Un électrofiltre comporte généralement entre deux et cinq champs. Les électrofiltres peuvent être de type humide ou sec, selon la technique utilisée pour recueillir la poussière au niveau des électrodes. |
Oxydation thermique | Cette technique consiste à oxyder les gaz combustibles et les substances odorantes présents dans un flux d’effluents gazeux en chauffant ce flux mélangé avec de l’air ou de l’oxygène au-dessus de son point d’inflammation spontanée dans une chambre de combustion et en le maintenant à température élevée pendant une durée suffisamment longue pour réaliser une combustion complète qui donnera du dioxyde de carbone et de l’eau. |
Épuration par voie humide | Cette technique consiste à éliminer les gaz et particules polluants contenus dans un flux d’effluents gazeux par transfert de masse vers de l’eau ou une solution aqueuse. La technique peut faire appel à une réaction chimique (par exemple, dans un épurateur acide ou alcalin). |
Technique | Description |
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Procédé par boues activées | Oxydation biologique des polluants organiques dissous par l’oxygène résultant du métabolisme des microorganismes. En présence d’oxygène dissous (injecté sous forme d’air ou d’oxygène pur), les composés organiques donnent du dioxyde de carbone, de l’eau ou d’autres métabolites et de la biomasse (c’est-à-dire de la boue activée). Les microorganismes sont maintenus en suspension dans les effluents aqueux et l’ensemble du mélange est aéré mécaniquement. Le mélange de boues activées est envoyé vers un dispositif de séparation et la boue est ensuite renvoyée vers le bassin d’aération. |
Adsorption | Méthode de séparation dans laquelle les composés contenus dans un liquide (c’est-à-dire les effluents aqueux) se fixent sur une surface solide (en général du charbon actif). |
Traitement anaérobie | Transformation biologique des polluants organiques et inorganiques dissous en l’absence d’oxygène résultant du métabolisme des microorganismes. Cette transformation donne notamment du méthane, du dioxyde de carbone et des sulfures. Le processus est effectué dans un réacteur étanche soumis à une agitation douce. Les types de réacteurs les plus courants sont les suivants :
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Oxydation chimique | Les composés organiques sont oxydés afin d’obtenir des composés moins nocifs et plus facilement biodégradables. Parmi les techniques utilisées figurent l’oxydation humide ou l’oxydation à l’ozone ou au peroxyde d’hydrogène, éventuellement renforcée par des catalyseurs ou des rayons ultraviolets. L’oxydation chimique est en outre utilisée pour dégrader les composés organiques à l’origine d’odeurs, de goûts et de colorations, et à des fins de désinfection. |
Réduction chimique | Cette technique consiste à utiliser des agents chimiques réducteurs pour transformer des polluants en composés moins nocifs. |
Coagulation et floculation | La coagulation et la floculation sont utilisées pour séparer les matières en suspension dans les effluents aqueux et sont souvent réalisées successivement. La coagulation est obtenue en ajoutant des coagulants de charge opposée à celle des matières en suspension. La floculation est réalisée par l’ajout de polymères, afin que les collisions entre particules de microflocs provoquent l’agglutination de ceux-ci en flocs de plus grande taille. Les flocs formés sont ensuite séparés par décantation, flottation à l’air ou filtration. |
Homogénéisation | Utilisation de bassins ou d’autres techniques de gestion afin d’homogénéiser, par mélange, les flux et charges de polluants. |
Évaporation | Utilisation de la distillation pour concentrer des solutions aqueuses de substances à point d’ébullition élevé en vue de leur réutilisation, de leur traitement ou de leur élimination (par exemple, incinération des effluents aqueux) par transfert de l’eau vers la phase vapeur. La technique est généralement utilisée dans des unités à plusieurs étapes faisant appel à un vide de plus en plus poussé, afin de réduire la demande d’énergie. Les vapeurs d’eau sont condensées en vue de leur réutilisation ou rejetées sous la forme d’effluents aqueux. |
Filtration | Technique consistant à séparer les matières en suspension dans les effluents aqueux par passage de ceux-ci dans un milieu poreux ; par exemple, filtration sur sable ou filtration sur membrane (voir « Filtration sur membrane »). |
Flottation | Technique consistant à séparer les particules solides ou liquides présentes dans les effluents aqueux en les faisant se fixer sur de fines bulles de gaz, généralement de l’air. Les particules flottantes s’accumulent à la surface de l’eau, où elles sont recueillies à l’aide d’écumeurs. |
Bioréacteur à membrane | Combinaison du traitement par boues activées et de la filtration sur membrane. Deux variantes sont utilisées : a) boucle de recirculation externe entre la cuve de boues activées et le module à membranes ; et b) immersion du module à membranes dans la cuve de boues activées aérées, où les effluents sont filtrés à travers une membrane à fibres creuses, la biomasse restant dans la cuve. |
Filtration sur membrane | La microfiltration, l’ultrafiltration, la nanofiltration et l’osmose inverse sont des procédés de filtration sur membrane qui piègent et concentrent, sur une des deux faces de la membrane, des polluants tels que les particules en suspension et les particules colloïdales contenues dans les effluents aqueux. Ces procédés diffèrent au niveau de la taille des pores de la membrane et de la pression hydrostatique. |
Neutralisation | Ajustement du pH des effluents aqueux à un niveau neutre (environ 7) par ajout de produits chimiques. On peut ajouter de l’hydroxyde de sodium (NaOH) ou de l’hydroxyde de calcium [Ca(OH)2] pour augmenter le pH, et de l’acide sulfurique (H2SO4), de l’acide chlorhydrique (HCl) ou du dioxyde de carbone (CO2) pour l’abaisser. Certains polluants peuvent précipiter en tant que composés insolubles lors de la neutralisation. |
Nitrification/dénitrification | Procédé en deux étapes qui est généralement intégré dans les stations d’épuration biologique. La première étape consiste en une nitrification aérobie au cours de laquelle des microorganismes oxydent les ions ammonium (NH4+) en nitrites intermédiaires (NO2 ), qui sont à leur tour oxydés en nitrates (NO3 ). Au cours de l’étape ultérieure de dénitrification anaérobie, les microorganismes réduisent chimiquement les nitrates en azote gazeux. |
Déshuilage | Cette technique consiste à séparer l’huile de l’eau puis à éliminer l’huile libre par gravité, au moyen de séparateurs ou de procédés de désémulsion (faisant appel à des substances chimiques désémulsifiantes telles que des sels métalliques, des acides minéraux, des adsorbants et des polymères organiques). |
Criblage et dessablage | Technique consistant à séparer l’eau et les polluants insolubles tels que le sable, les fibres, les peluches ou d’autres matières grossières des effluents textiles par filtration à travers des cribles ou par décantation gravitationnelle dans des dessableurs. |
Précipitation | Transformation des polluants dissous en composés insolubles par addition de précipitants. Les précipités solides formés sont ensuite séparés par décantation, flottation à l’air ou filtration. |
Décantation | Séparation des particules en suspension par gravité. |
Technique | Description |
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Pad-batch à froid | Dans le pad-batch à froid, le bain de procédé est appliqué par foulardage (dans un foulard, par exemple) et l’étoffe imprégnée subit une lente rotation à température ambiante pendant une longue période. Cette technique permet de réduire la consommation de produits chimiques et ne nécessite pas d’étapes ultérieures telles que la thermofixation, ce qui réduit la consommation d’énergie. |
Dispositifs à faible rapport de bain (pour les procédés en discontinu) | Un faible rapport de bain peut être obtenu en améliorant le contact entre les matières textiles et le bain de procédé (notamment en créant des turbulences dans le bain de procédé), en assurant une surveillance avancée du procédé, en améliorant le dosage et l’application du bain de procédé (par exemple, par jet ou par pulvérisation) et en évitant de mélanger le bain de procédé avec l’eau de lavage ou de rinçage. |
Volume de bain réduit (pour les pro- cédés en continu) | L’étoffe est imprégnée du bain de procédé par pulvérisation, aspiration sous vide dans l’étoffe, moussage, foulardage et imprégnation par un système à lèvres (bain de procédé contenu dans l’espace entre deux rouleaux) ou dans des cuves à volume réduit, etc. |